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Marée noire en Louisiane : Les U.S.A veulent éviter une nouvelle catastrophe.

L’ampleur des dégâts causés par la nappe de pétrole a suscité de nouvelles mesures de prévention et de contrôle afin d’améliorer au maximum les pratiques de sécurité existantes.

Face à l’état de crise que connaissent les Etats-Unis suite à la marée noire au large des côtes de Louisiane, les autorités ont dû prendre certaines mesures.
Elles ont annoncé lundi, la création d’une commission chargée d’examiner la sécurité des opérations à bord des plate-formes pétrolières et de renforcer les contrôles des équipements.
Le secrétaire à l’Intérieur Ken Salazar, en visite au centre de contrôle de Louisiane, chargé des opérations dans la zone en question, a annoncé que la création de cette commission a pour but de contrôler au maximum la sécurité des autres sites d’extraction de pétrole et de gaz et de renforcer la supervision des pratiques du secteur.
M. Salazar a insisté sur le fait que les premières tâches de cette commission fraichement créée, étaient de superviser les investigations concernant l’accident de la plateforme menées par les garde-côtes et d’autres agences gouvernementales.
Elle fera également des recommandations au président Barack Obama sur les mesures de sécurité supplémentaires et les nouvelles technologies à employer pour éviter d’autres accidents à l’avenir.

Arnold Schwarzenegger change son fusil d’épaule

Il n’empêche, la catastrophe du Golfe du Mexique suscite de vives inquiétudes. Pour preuve : lundi, lors d’une conférence de presse à Sacramento, le gouverneur de la Californie, Arnold Schwarzenegger, qui avait lors des derniers mois largement préparé le terrain en faveur d’une extraction pétrolière au large de la splendide côte de Santa Barbara (au nord-ouest de Los Angeles) s’est rétracté.
Même si le but de la dite extraction était de combler le déficit budgétaire chronique de l’Etat (à hauteur de 100 millions de dollars), monsieur Schwarzenegger s’est soudainement déclaré farouchement opposé aux forages pétroliers au large des côtes.
On assiste donc à un revirement de situation que le gouverneur justifie par la présence de la marée noire dans le Golfe du Mexique.

Il a tout de même assuré que s’il avait soutenu le projet jusqu’ici, c’est parce qu’il avait la certitude que celui-ci remplissait toutes les conditions de sécurité nécessaires pour être mené à bien. Ceci dit, a-t-il affirmé,  » Il est clair que l’on va devoir trouver ces 100 millions de dollars. Mais si je dois choisir entre 100 millions de dollars et ce que je vois dans le Golfe du Mexique, je me dis qu’il faut chercher une autre façon de réunir la somme »

Au niveau de BP, des mesures sont prises pour assumer toutes les responsabilités
La compagnie pétrolière britannique BP, exploitant de la plate-forme qui a sombré dans le Golfe du Mexique, s’est voulue quant à elle rassurante, du moins dans la mesure du possible.
Elle a en effet affirmé dans un communiqué de presse publié lundi, sur un site internet dédié à la gestion de la catastrophe écologique, qu’elle assumait la responsabilité de la marée noire et tous les coûts nécessaires de nettoyage que celle-ci occasionnerait.
Le groupe s’engage par ailleurs « à payer toutes les demandes d’indemnisations légitimes et objectivement vérifiables pour des pertes et dommages liés à la marée noire », en citant notamment les dommages aux biens, les atteintes aux personnes et les pertes commerciales.

LeVif.be avec Belga

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