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Mali: mort « probable » d’Abou Zeid

Le Vif

La mort au Mali du chef jihadiste Abdelhamid Abou Zeid, annoncée par les autorités tchadiennes, est « probable » mais la France n’a pas de « certitude » faute d’avoir récupéré le corps, a déclaré lundi le chef d’état-major des armées françaises, l’amiral Édouard Guillaud.

Interrogé par la radio Europe 1 sur la mort d’Abou Zeid, l’amiral Guillaud a répondu : « C’est probable, mais ce n’est que probable », nous ne pouvons « avoir de certitude pour l’instant, parce que nous n’avons pas récupéré le corps ». Concernant l’autre chef jihadiste Mokhtar Belmokhtar, également donné pour mort par les Tchadiens, il a répondu : « Je suis d’une extrême prudence ».

Il a affirmé qu’une « organisation industrielle du terrorisme » avait été découverte au nord-est du Mali, où Français et Tchadiens sont en train de « casser les reins » d’Al-Qaïda au Maghreb islamique. Le haut responsable militaire a assuré que les militaires français n’étaient pas « surpris » par la violence des combats dans cette zone où a péri samedi un troisième soldat français. « Nous savons que nous avons affaire à des fanatiques », « des terroristes fanatisés, entraînés depuis des mois et même des années ». « Nous savions que ce serait la partie la plus dure de cette campagne », a-t-il dit.

Sur le terrain, « nous découvrons littéralement une organisation industrielle du terrorisme », a poursuivi l’amiral, citant « plus d’une cinquantaine de caches dans des maisons, des hangars ou des grottes », « plus d’une dizaine d’ateliers de fabrication y compris de bombes dans un des ateliers », « vingt bombes artisanales » fabriquées « simultanément ».

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