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M. De Crem remet un bataillon d’élite formé par les Belges à son homologue congolais

Le Vif

Le ministre belge de la Défense, Pieter De Crem, a symboliquement transféré jeudi à son homologue congolais, Alexandre Lubal Tamu, un bataillon d’élite – le troisième du genre – formé au cours des huit derniers mois par des instructeurs belges, une unité considéré comme d’élite par les observateurs internationaux afin d’aider Kinshasa à rétablir son autorité sur l’ensemble du territoire.

La cérémonie, haute en couleurs, s’est déroulée à Kindu, le chef-lieu de la province du Maniema (est de la République démocratique du Congo), où une centaine de Belges – provenant principalement du 3ème bataillon parachutiste de Tielen, près de Turnhout – ont encadré la formation du 323ème bataillon commando des Unités de réaction rapide (URR) des Forces armées de la RDC.

Deux autres bataillons ont déjà été formés par la Belgique, le 321ème et le 322ème, respectivement à cheval sur 2008 et 2009 et entre octobre 2011 et mars 2012, dans le cadre du Programme de Partenariat militaire (PPM) belgo-congolais.

Ils ont « démontré leur professionnalisme » lors d’opérations en Equateur et plus récemment au Nord-Kivu face à la rébellion du Mouvement du 23 mars (M23), vaincue début novembre par les FARDC avec l’aide active des Casques bleus de l’ONU, a souligné M. Lubal en présence de M. De Crem, de sa délégation et d’une bonne demi-douzaine d’attachés de défense de pays « partenaires » de la RDC accrédités à Kinshasa.

« Ici commence un nouveau chapitre » du PPM, lancé en 2003 et réorienté en 2007 vers la formation de ces trois bataillons, a pour sa part affirmé M. De Crem au dernier jour d’une visite en RDC. Il a assuré que la Belgique prendrait « d’autres responsabilités » notamment pour la formation d’un état-major de brigade (la 31ème) chargée de « coiffer » les trois bataillons ainsi que pour la « responsabilisation des Congolais ».

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