Londres © REUTERS

Londres: neuf arrestations dans l’affaire du casse spectaculaire des joailliers

Plus de 200 policiers ont été mobilisés mardi pour arrêter neuf hommes et récupérer une partie du butin, dans le cadre de l’enquête sur un cambriolage digne d’un polar qui a eu lieu le week-end de Pâques dans le quartier des joailliers de Londres.

Mardi matin, plus de 200 officiers de la Flying Squad, l’unité de Scotland Yard spécialisée dans les cambriolages, « ont fait une descente à 12 adresses dans le nord de Londres et dans le Kent (sud-est de l’Angleterre) », a indiqué la police britannique. Sept hommes, âgés de 48 à 76 ans, ont été arrêtés au cours de ce raid. Ils sont suspectés d’avoir participé au cambriolage mené début avril dans l’établissement Hatton Garden Safe Deposit Limited et considéré comme l’un des plus gros de l’histoire britannique en termes de butin. Deux autres hommes, âgés de 43 et 58 ans, ont été arrêtés plus tard dans la journée, a annoncé la police. « Des grands sacs contenant des nombreux biens de grande valeur ont été retrouvés à l’une des adresses. Les officiers estiment qu’il s’agit d’objets volés pendant le cambriolage », a précisé Scotland Yard. La police n’a jamais donné d’évaluation du butin raflé pendant ce vol au cours duquel 72 coffres-forts ont été ouverts. Selon les médias britanniques, il tournerait autour de 275 millions d’euros. « Ce fut une enquête exceptionnelle et complexe », a assuré le détective Craig Turner, patron de la Flying Squad, dont les officiers ont travaillé « sans relâche » pendant six semaines, mettant « leur vie personnelle entre parenthèses » pour cette enquête. Scotland Yard a par ailleurs confirmé un accroc dans la procédure de réponse à l’alarme qui s’était déclenchée à Hatton Garden tôt vendredi 3 avril, qui était un jour férié. « La procédure normale aurait dû aboutir à une intervention de la police, et nous présentons nos excuses car cela n’a pas été le cas », a dit Scotland Yard. Le casse n’avait été découvert que mardi 7 avril, après le long week-end de Pâques. Les cambrioleurs s’étaient cachés dans le bâtiment puis étaient passés par la cage d’ascenseur pour descendre jusqu’à la salle des coffres, située au sous-sol, dont ils avaient forcé l’un des murs en béton armé avec de l’outillage lourd.

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