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Libye : danger de somalisation

Des affrontements à répétition font craindre le pire pour l’avenir de la Libye. Ces violences illustrent l’incapacité du Conseil national de transition de désarmer les anciens rebelles pour les intégrer dans une force nationale.

Dimanche dernier, des combats ont opposé la milice de la ville de Gharian, au sud de Tripoli, à un groupe indéterminé, éventuellement kadhafiste. Deux jours plus tôt, les défenseurs de la même localité s’étaient heurtés à la milice de la ville d’al Assabia.

Le 3 janvier, c’est dans la capitale qu’avaient eu lieu des affrontements entre des combattants locaux et des miliciens de Misrata, fers de lance de la révolution. Et le 11 décembre 2011, l’armée régulière avait dû intervenir pour récupérer le contrôle de l’aéroport international de Tripoli, aux mains d’autres miliciens.

Ces violences illustrent l’incapacité du Conseil national de transition de désarmer les anciens rebelles, de les intégrer dans une force nationale comme prévu et de faire taire les particularismes régionaux qui peuvent déboucher sur des confrontations.

G.P.

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