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Leterme préoccupé par la situation dans l’est du Congo

A l’occasion de l’anniversaire de l’indépendance congolaise, le Premier ministre Yves Leterme s’est entretenu avec son homologue congolais, Adolphe Muzito, à Kinshasa. A l’issue de l’entrevue, il a exprimé sa « préoccupation » envers la situation sécuritaire dans l’est du pays.

Dans cette région particulièrement instable du Congo, les massacres se poursuivent. Yves Leterme a exprimé devant la presse -mais en l’absence de M. Muzito- ses « soucis » à propos des violences envers les femmes, principalement dans l’est, une région qui reste, sept ans après la fin officielle de la dernière guerre civile, très troublée en raison de la présence de plusieurs groupes armés, et de l’existence d’enfants soldats.

« Nous avons pris note d’une amélioration » évoquée par les autorités congolaises en ce qui concerne la situation sécuritaire dans l’est, a cependant déclaré le Premier ministre. « J’ai réitéré la disposition de la Belgique à coopérer » militairement avec la RDC, a-t-il ajouté, rappelant que des militaires belges avaient déjà assuré la formation d’unités de l’armée congolaise.

M. Leterme a aussi évoqué la question des droits de l’Homme et en particulier la mort, dans des circonstances encore non éclaircies, d’un célèbre militant, Floribert Chebeya Bahizire, assassiné début juin à Kinshasa. « Il est très important que la clarté soit faite et que des sanctions soient prises » contre les auteurs, a dit le chef du gouvernement fédéral. Yves Leterme a d’ailleurs signé « en son nom propre et au nom du gouvernement belge » le registre de condoléances ouvert après l’assassinat du plus célèbre militant des droits de l’Homme.

Selon des sources gouvernementales, la signature du Premier ministre engage la Belgique, au moins autant que celle du roi, qui avait été réclamée par des ONG belges de défense des droits de l’Homme.

Le Vif.be, avec Belga

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