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Les rebelles syriens contrôlent un poste-frontière avec la Turquie

Alors que les rebelles syriens exerçaient leur contrôle sur un poste-frontière avec la Turquie, des combats ont secoué plusieurs quartiers de Damas pour le sixième jour consécutif.

Des poids lourds turcs incendiés lors des combats gisaient à l’entrée du poste-frontière de Bab al-Hawa, contrôlé par environ 150 rebelles en treillis lourdement armés. Ce poste est situé en face du poste turc de Cilvegözü, dans la province de Hatay (sud), qui abrite des camps de réfugiés syriens.

Les bâtiments constituant le poste syrien étaient criblés de balles, signes de heurts intenses entre rebelles et soldats réguliers qui ont entièrement déserté l’endroit après les combats.

Les rebelles ont saccagé le complexe, emportant avec eux ordinateurs et matériel de bureau. Ils se sont aussi emparés des cargaisons constituées essentiellement de vivres des poids lourds turcs qui transitaient par le poste-frontière au moment des heurts.

Le poste-frontière est situé dans la province syrienne d’Idleb (nord-ouest), théâtre pendant des mois de combats entre armée et rebelles.

La prise de ce poste, une première depuis le début de la révolte contre le régime de Bachar al-Assad il y a 16 mois, a été annoncée jeudi par l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH).

Combats dans la nuit dans plusieurs quartiers de Damas

Des combats ont secoué plusieurs quartiers de Damas dans la nuit de jeudi à vendredi, pour le sixième jour consécutif, rapporte l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH).

« Des combats ont éclaté à Kafar Soussé (sud-ouest), où un chauffeur de taxi a été tué par des tirs, et à Hajar el-Aswad (sud) », a affirmé à l’AFP le directeur de l’OSDH, Rami Abdel Rahmane.

Face à l’offensive des rebelles à Damas, l’armée a intensifié jeudi ses opérations, prenant d’assaut pour la première fois un quartier de la capitale, Qaboun (est), avec « plus de 15 chars et transports de troupes blindés », selon l’OSDH.

Plus de 248 personnes ont été tuées jeudi à travers le pays, soit « le plus lourd bilan documenté depuis 16 mois » pour une seule journée, selon cette ONG qui se base sur un réseau de militants.

Avec Belga

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