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Les monarchies du Golfe solidaires avec l’Arabie saoudite

Le Vif

Les monarchies arabes du Golfe ont apporté leur « soutien total » à l’Arabie saoudite dans la crise qui l’oppose à l’Iran à propos de l’exécution d’un dignitaire chiite saoudien, critique du pouvoir à Ryad.

Le Conseil de coopération du Golfe (CCG) « condamne avec force les agressions contre les représentations diplomatiques saoudiennes en Iran », indique un communiqué publié à l’issue d’une réunion extraordinaire à Ryad des ministres des Affaires étrangères des six membres de ce rassemblement régional.

Il s’est élevé contre « les ingérences iraniennes dans les affaires de l’Arabie saoudite » en référence aux déclarations indignées de l’Iran à la suite de l’exécution du dignitaire chiite saoudien Nimr al-Nimr.

Le CCG a également vu dans ces déclarations « des incitations directes aux agressions visant les missions diplomatiques saoudiennes » en Iran.

Il a dit « soutenir totalement les décisions prises par l’Arabie saoudite pour lutter contre le terrorisme » et « avoir confiance dans l’indépendance et l’intégrité de la justice saoudienne ».

La crise entre Téhéran et Ryad a éclaté après l’exécution le 2 janvier du dignitaire chiite condamné pour « terrorisme ». Nimr al-Nimr a été exécuté en même temps que 46 autres personnes condamnées dans leur grande majorité pour « terrorisme » et pour appartenance à Al-Qaïda.

Sa mise à mort a entraîné des manifestations et des représentations diplomatiques saoudiennes en Iran ont été attaquées.

Le 3 janvier, l’Arabie saoudite a rompu ses relations diplomatiques avec l’Iran. Parmi les pays du CCG, le royaume a été imité par Bahreïn. Les Émirats arabes unis ont eux décidé de réduire leurs relations diplomatiques avec Téhéran, et le Koweït a rappelé son ambassadeur en Iran tandis que les deux autres membres du CCG, le Qatar et Oman ont condamné les attaques contre les représentations saoudiennes en Iran.

Tous ces pays ont menacé, dans leur communiqué publié samedi, de « prendre d’autres mesures contre l’Iran si ce pays poursuit ses agressions », mais sans préciser la nature de ces mesures.

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