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Les étudiants britanniques dans la rue

Ils protestent contre la hausse des droits d’inscription dans les universités britanniques. Des heurts se sont produits à Londres.

Après une première mobilisation musclée le 10 novembre dernier, les étudiants anglais remettent ça. En effet, ils ont été plusieurs milliers à manifester ce mercredi à Londres et dans le reste de la Grande-Bretagne, contre la hausse des droits d’inscription dans les universités britanniques, raconte quotidien anglais The Guardian.

Actuellement, les frais d’inscription pour les étudiants britanniques et européens dans les universités anglaises sont limités à 3290 livres, soit 3777 euros annuels par étudiant. Mais le gouvernement de David Cameron souhaite permettre aux universités de relever ces montants jusqu’à 6000 livres, voire 9000 livres dans « certains cas ».

A Londres, des manifestants s’en sont pris à un camion de la police, malgré la présence des forces de l’ordre tout le long de leur parcours, qui s’est achevé à Trafalgar Square, dans le centre de la ville, et devant Whitehall, où siègent plusieurs ministères.

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Nick Clegg, nouvelle cible

Lors de la précédente journée d’action des étudiants, les manifestants avaient envahi le siège du parti conservateur à Londres. Mais cette fois-ci, ils visaient les bureaux du parti libéral-démocrate, allié aux conservateurs au sein du gouvernement. Ils avaient aussi prévu des sit-in et des occupations d’universités dans le pays.

Les libéraux-démocrates et leur leader, le vice-Premier ministre Nick Clegg, sont devenus la cible de la colère des étudiants sur la hausse des droits d’inscription aux universités, pour avoir renié leur promesse de campagne électorale de s’opposer à toute augmentation. Un petit groupe de manifestants a pendu symboliquement une effigie de Nick Clegg à une corde mardi soir, au moment où le responsable prononçait un discours dans le nord de Londres.

Arrestations

Entre 20 000 et 50 000 personnes avaient manifesté le 10 novembre dernier. La police avait procédé à 66 arrestations, dont celle d’un étudiant soupçonné d’avoir jeté un extincteur sur des policiers du haut de l’immeuble où se situe le siège du parti conservateur. Le jeune homme de 18 ans, Edward Woolard, a comparu devant un tribunal londonien ce mercredi. Il a plaidé coupable de participation à des troubles violents à l’ordre public, et a reconnu avoir lancé un extincteur depuis le siège des conservateurs.

Le Vif.be, avec L’Express.fr

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