Un djihadiste de l'État islamique à Mossoul en Irak © Reuters

Les djihadistes ont perdu 26% des territoires qu’ils contrôlaient en Irak et en Syrie

Le groupe terroriste Etat islamique (EI) a perdu, à la suite de l’intervention de la coalition dirigée par les Etats-Unis, 26% du territoire qu’il contrôlait en Irak et en Syrie à l’apogée de l’offensive lancée l’an dernier , a indiqué un haut responsable militaire, citant des sources américaines.

Ce recul des djihadistes est principalement dû à l’action de l’aviation de la coalition emmenée par Washington, a-t-il précisé à l’agence Belga sous le couvert de l’anonymat. Selon ce responsable, l’EI (ou Daech en arabe) a perdu du terrain grâce à la campagne conduite par Washington en Irak et en Syrie – un pays où n’interviennent que les Etats-Unis, le Canada et leurs alliés arabes. Citant des sources américaines, il a chiffré à 26% ces pertes territoriales de Daech, qui contrôle toutefois encore un immense territoire de 300.000 km2, en grande partie désertique, reliant le nord et l’ouest de l’Irak au nord et l’est de la Syrie. Ce responsable a admis que les djihadistes de l’organisation ultraradicale sunnite avaient cependant enregistré des « succès tactiques », en s’emparant notamment de la ville antique de Palmyre (centre de la Syrie) ou de Ramadi, chef-lieu d’Al-Anbar, la plus grande province d’Irak, qui résistait depuis plus d’un an. Les Etats-Unis avaient lancé le 8 août 2014 leurs premiers raids en Irak, avant de rassembler une coalition internationale incluant ses alliés arabes qui avait entamé le 23 septembre une campagne aérienne en Syrie et en Irak. La Belgique s’y est jointe début octobre, mais les six avions de combat F-16 qui participaient à la campagne aérienne sont rentrés jeudi en Belgique après neuf mois de mission.

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