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Les contacts américains et nord-coréens à haut niveau se poursuivent en Suède

Le Vif

Les contacts à haut niveau entre responsables de Corée du Nord et de Suède, pays qui représente les intérêts américains à Pyongyang, se poursuivaient samedi à Stockholm en vue d’un sommet annoncé entre Donald Trump et Kim Jong Un.

Aucun contact direct entre les deux ennemis n’a encore eu lieu, et ni la date ni le lieu n’ont été fixés pour cette rencontre censée porter sur l’avenir du programme nucléaire nord-coréen après des mois d’escalade.

Depuis Washington, Donald Trump a appelé vendredi son homologue sud-coréen Moon Jae-in, dont le gouvernement a transmis la semaine dernière la proposition de sommet attribuée à Kim Jong Un, immédiatement acceptée par le président américain.

Ce dernier a « réitéré son intention de rencontrer Kim Jong Un d’ici la fin du mois de mai », a rapporté la Maison Blanche. Autant dire qu’une course contre la montre est engagée pour préparer le sommet.

Donald Trump a exprimé avec Moon Jae-in un « optimisme prudent » et les deux hommes ont estimé que la Corée du Nord aurait « un avenir meilleur » en suivant « le bon chemin » vers sa dénucléarisation.

A Stockholm, des consultations entre le ministre nord-coréen des Affaires étrangères Ri Yong Ho, son homologue suédoise Margot Wallström et le Premier ministre Stefan Löfven, entamées jeudi, devaient s’achever vendredi mais les deux parties ont décidé de prolonger pour profiter de « l’atmosphère constructive », selon Mme Wallström, de ces discussions.

« La réunion se poursuit aujourd’hui » samedi, a indiqué à l’AFP le porte-parole de Mme Wallström.

Basé dans la capitale suédoise, l’Institut international de recherche sur la paix (SIPRI), un organisme indépendant spécialisé dans les questions de sécurité, de désarmement et de résolution des conflits, a par ailleurs indiqué que M. Ri avait rencontré le directeur de son conseil de gouvernance, Jan Eliasson, ancien ministre suédois des Affaires étrangères et vice-secrétaire général des Nations unies (2012-2016), ainsi que son directeur, Dan Smith.

« Leurs échanges sur la situation dans la péninsule coréenne et l’Asie du nord-est n’ont pas vocation à être rendus publics », a indiqué le SIPRI dans un courrier électronique.

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