© EPA

Les astuces des dictateurs pour tuer leurs opposants

À Cuba, des dissidents accusent les services secrets d’avoir empoisonné Laura Pollan, une figure de l’opposition.

Des leaders de l’opposition accusent les services secrets cubains de La Havane d’avoir empoisonné Laura Pollan, décédée le 14 octobre d’une attaque cardiaque. À 63 ans, elle dirigeait le mouvement des Dames en blanc (prix Sakharov 2005), créé par des épouses et proches de dissidents emprisonnés.

Les autocrates et leurs sbires ont toujours fait preuve d’imagination pour se débarrasser de leurs détracteurs…

En 2006, Alexandre Litvinenko, ex-espion russe émigré en Angleterre, succombe à une dose de polonium 210, un isotope radioactif, versée dans une tasse de thé.

En 2004, Viktor Iouchtchenko, candidat à la présidence ukrainienne, est empoisonné à la dioxine au cours d’un dîner avec le chef des services secrets de Kiev, semble-t-il. Son visage est resté grêlé.

En 2004, Munir Said Thalib, militant indonésien des droits de l’homme, est empoisonné à l’arsenic à bord d’un avion à destination des Pays-Bas. En 1978, Georgi Markov, dissident bulgare, meurt à Londres: lors d’une bousculade, un parapluie spécial (le « parapluie bulgare ») lui injecte un dispositif en platine et iridium contenant de la ricine.

LeVif.be avec L’Express.fr

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Contenu partenaire