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Le Soudan contaminé par la Tunisie ?

Selon le chef de l’opposition islamiste au Soudan, Hassa al-Tourabi, il est probable qu’un soulèvement populaire, similaire à la révolution tunisienne, ait lieu au Soudan. « Sinon ce sera le bain de sang », a-t-il affirmé. Après avoir tenu ces propos à l’AFP, Hassan al-Tourabi a été arrêté par des agents de la sécurité.

Le chef de l’opposition islamiste au Soudan, Hassan al-Tourabi, a été arrêté à son domicile à Khartoum lundi soir, quelques heures après avoir déclaré à l’AFP qu’un soulèvement populaire comme en Tunisie était « probable » au Soudan, a annoncé son collaborateur.

« Des agents de la sécurité armés ont encerclé la zone autour de la maison de Tourabi et fermé toutes les rues », puis « ils l’ont emmené », selon cette source. « Ce pays (le Soudan, ndlr) a connu d’autres soulèvements populaires dans le passé, ce qui est passé en Tunisie est un rappel. Il est probable que cela se produise au Soudan, si cela ne se produit pas, il y aura un bain de sang, car le pays entier est armé », avait déclaré lundi, dans une interview accordée à l’AFP, Hassan al-Tourabi.

Celui-ci est considéré comme l’architecte du coup d’Etat militaire, soutenu par les islamistes, ayant porté au pouvoir en 1989 Omar el-Béchir. Les deux hommes ont coupé les ponts dix ans plus tard, ce qui a amené à la fondation du parti d’opposition, baptisé le « Congrès populaire », de M. Tourabi.

Le Vif.be, avec Belga

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