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Le philosophe Alain Finkielkraut élu à l’Académie française

Le Vif

Le philosophe Alain Finkielkraut, une personnalité controversée, a été élu jeudi à l’Académie française dès le premier tour, malgré la polémique qui avait précédé le scrutin, ont indiqué des sources concordantes. Le nouvel académicien, âgé de 64 ans, a été élu au premier tour par 16 voix sur 28.

Face à l’auteur très médiatique de « La défaite de la pensée », cinq candidats postulaient au fauteuil de l’écrivain Félicien Marceau disparu en 2012, dont Gérard de Cortanze, lauréat du prix littéraire Renaudot 2002 pour « Assam ».

Alain Finkielkraut avait suscité de vives controverses fin 2013 avec son essai à succès sur l’identité nationale et l’immigration, « L’identité malheureuse ». L’un de ses contradicteurs avait été Manuel Valls, alors ministre de l’Intérieur, devenu la semaine dernière Premier ministre.

Né le 30 juin 1949 à Paris dans une famille juive d’origine polonaise, le nouvel « immortel » – qualification traditionnellement donnée aux membres de l’Académie française – est un ancien élève de la prestigieuse Ecole normale supérieure, agrégé de lettres et professeur de philosophie, notamment à l’Ecole polytechnique jusqu’à l’an dernier.

Parmi ses oeuvres principales figurent des ouvrages sur le déclin de la culture, la littérature, l’amour, la modernité, l’éducation ou la religion, dont « Le Nouveau Désordre amoureux », avec Pascal Bruckner, livre qui l’a fait connaître du grand public en 1977, « La Défaite de la pensée » (1987), « Internet, l’inquiétante extase » (2001), « La Querelle de l’école » (2007), « Un coeur intelligent », prix de l’essai de l’Académie française 2010, ou encore « Et si l’amour durait » (2011).

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