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Le Panama s’engage auprès de la France à collaborer sur le blanchiment d’argent

Le président du Panama Juan Carlos Varela s’est engagé vendredi auprès de son homologue français François Hollande à collaborer avec la communauté internationale pour lutter contre le blanchiment d’argent et l’évasion fiscale, selon un communiqué publié par la présidence panaméenne à l’issue d’un entretien téléphonique.

Juan Carlos Varela a fait part à François Hollande de la volonté du Panama de « prendre les mesures nécessaires pour garantir la mise en place effective de l’accord (entre les deux pays) qui doit permettre d’éviter la double imposition fiscale et l’échange d’informations entre les deux pays ».

De son côté, le président français a « vivement encouragé » « le Panama à répondre aux demandes d’informations des autorités fiscales françaises », après l’affaire des « Panama Papers » sur des soupçons de fraude fiscale, ont dit ses services.

François Hollande a précisé au président panaméen « les raisons qui ont justifié la réinscription du Panama sur la liste française » des paradis fiscaux, d’où il avait été retiré en 2012.

Le ministère français des Finances a annoncé vendredi avoir réinscrit le Panama sur sa liste des paradis fiscaux, arguant que cet État ne transmettait toujours pas les renseignements nécessaires à l’application de la législation.

En outre, le chef de l’Etat français a « confirmé que la France avait demandé la tenue la semaine prochaine d’une réunion des experts de haut niveau de l’OCDE pour travailler à une action coordonnée des administrations fiscales à la suite d’informations révélées dans la presse internationale ».

La France entend demander à l’Organisation de coopération et de développement économiques de réinscrire à son tour le Panama sur sa liste de paradis fiscaux.

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