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Le mystère s’épaissit autour du vol MH370

Stagiaire Le Vif

Les spéculations vont bon train tandis que les recherches des débris de l’avion disparu restent infructueuses et que les autorités malaisiennes reviennent une fois de plus sur leurs déclarations.

Plus de trois semaines après sa disparition, le Boeing 777 de la Malaysia Airlines, ou ce qu’il en reste, est toujours introuvable, et ce malgré l’ampleur des moyens de recherches mis en oeuvre pour le retrouver.

Selon l’Autorité australienne de sécurité maritime, aucun des objets aperçus en mer ces dernières semaines ne s’est, en effet, révélé appartenir au Boeing disparu le 8 mars dernier. L’Australie a toutefois déclaré que les recherches continueraient aussi longtemps qu’il le faudrait, car le monde, et principalement les familles, avaient le droit de savoir exactement ce qui s’est passé sur le vol MH370.

Les recherches se concentrent actuellement sur une zone de 319.000 km2 (soit la surface de la Norvège) à environ 1.850 km à l’ouest de Perth, « l’essentiel étant de trouver des débris en surface pour réduire l’étendue de la zone afin de pouvoir conduire des recherches sous-marines », a déclaré à la télévision australienne ABC le capitaine de la Marine américaine Mark Matthews.

Un bâtiment de la Marine australienne, l’Ocean Shield, équipé du détecteur de boîtes noires envoyé par la Marine américaine fait actuellement route vers la zone de recherche. Parti hier, il lui faudra trois jours pour atteindre sa destination et le détecteur, une sonde de 35 kilos attachée au bout d’un câble, devra être tracté à 5 km/h pour pourvoir détecter des signaux. Une véritable course contre la montre donc puisque les boites noires de l’appareil ne continuent d’émettre que pendant une trentaine de jours, 45 dans le meilleur des cas, et que cela fait déjà plus de trois semaines que l’appareil s’est volatilisé.

Par ailleurs, l’administration malaisienne de l’aviation civile a annoncé hier dans un communiqué que les derniers mots adressés par l’un des pilotes du Boeing disparu à la tour de contrôle étaient « Bonne nuit Malaysia (Airlines) trois sept zéro », et non « Eh bien, bonne nuit », comme elle l’avait précédemment indiqué. Selon le communiqué, une enquête est en cours pour déterminer qui du pilote ou du copilote a prononcé ces derniers mots.

Des contradictions et revirements de situation qui continuent d’enflammer les critiques à l’égard des autorités malaisiennes, principalement accusées d’avoir mal géré les recherches et d’avoir caché des informations.

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