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Le monde entier réagit au Brexit

Le Vif

Les réactions du monde entier affluent après la victoire du Brexit au Royaume-Uni. Florilège.

« Ceux qui croient qu’il faut maintenant un super-état européen se trompent », déclarent les parlementaires européens de la N-VA. « C’est une mauvaise chose tant pour l’Europe que la Flandre », déclare l’eurodéputé Sander Loones. « Malheureusement, j’entends que certains politiques europhiles continuent à ignorer la réalité. Ils déduisent de ce résultat qu’on aurait besoin d’un grand saut vers un superétat européen. Ils se trompent. En Flandre, aux Pays-Bas et dans le reste de l’Union, les citoyens grognent. »

Pour la N-VA, l’Union européenne a besoin de réalisme. « Une Union européenne qui pose des limites, qui parle un langage clair et qui tient parole », estime Loones. « Et donc nous devons résoudre la crise d’asile et de migration, nous devons en finir avec l’ingérence européenne trop détailliste et attribuer un rôle important aux états membres forts et responsables. »

Wilders et Le Pen

Le PVV, le parti d’extrême droite néerlandais et le front National en France acclament la nouvelle et souhaitent le même scénario pour leur pays.

Geert Wilders (PVV): »Le jeudi 23 juin entrera dans l’histoire comme Independence Day. L’élite europhile a été battue. Le Royaume-Uni montre la voie à l’Europe de l’avenir et la libération. Il est temps pour un nouveau début, en faisant confiance à notre puissance et notre souveraineté. Aux Pays-Bas aussi. Nous voulons redevenir les dirigeants de notre pays, notre argent, notre frontière et notre politique d’immigration. Si je deviens premier ministre, j’organiserai un référendum sur le départ de l’Union européenne. Laissez parler le peuple néerlandais. »

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Marine Le Pen (FN): « Victoire de la liberté ! Comme je le demande depuis des années, il faut maintenant le même référendum en France et dans les pays de l’UE », écrit la présidente du Front national (FN) sur son compte Twitter.

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Malcolm Turnball, le premier ministre d’Australie, qui fait partie du Commonwealth, s’attend à ce que la voix des Britanniques en faveur d’un départ de l’UE annonce une période d’incertitude sur les marchés du monde. Mais selon Turnbull, les conséquences pour l’Australie resteront limitées. Le temps que prendra la sortie de l’UE permettra de prévoir et de faire face aux conséquences.

« Un cauchemar »

« Damn. Une mauvaise journée pour l’Europe » tweete le vice-chancelier allemand Sigmar Gabriel. L’ancien premier ministre suédois Carl Bildt évoque même « un cauchemar ».

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Pas de réactions hystériques

« L’Union européenne est déterminée à garder son unité à 27 après la décision historique du Royaume-Uni de sortir du bloc européen », a déclaré à Bruxelles le président du Conseil européen Donald Tusk.

« Il s’agit d’un moment historique, mais assurément ce n’est pas un moment pour des réactions hystériques », a réagi le président européen Donald Tusk. .

Mardi et mercredi, un sommet européen prévu depuis longtemps aura lieu à Bruxelles. Tusk affirme que les 27 dirigeants se réuniront sans le premier ministre britannique David Cameron en marge du sommet. Ils prévoient « une réflexion sur l’avenir de l’Union européenne. » Tusk souligne qu’il n’y aura pas de vide juridique. Jusqu’à ce que le Royaume-Uni sorte formellement, les règles et les devoirs européens de l’UE restent en vigueur.

« Pas de réaction en chaîne »

La décision britannique de quitter l’Union européenne n’entraînera pas de décisions analogues dans d’autres états membres, affirme le président du parlement européen Martin Schulz. « Je ne crois pas que d’autres pays seront encouragés à prendre la même voie périlleuse », a-t-il déclaré dans une première réaction à la chaîne télévisée allemande ZDF.

Schulz s’attend à ce que les négociations autour du divorce démarreront rapidement. « Personne n’a intérêt à un lynchage qui dure des années », a déclaré le sociodémocrate allemand.

Manfred Weber, le président du Parti populaire européen (EPP), la plus grande fraction du parlement européen, tweete : « Il faut conclure les négociations de sortie en maximum deux ans. Il ne peut y avoir de traitements de faveur. Partir, c’est partir ».

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KVDA

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