© Reuters

Le G20 coûte 20 millions d’euros

Loin des fastes du festival de Cannes, la Croisette va grouiller d’un autre genre de « star » dans les prochains jours. 3000 participants pour 33 délégations, ainsi que 3000 journalistes sont attendus jeudi et vendredi au G20. Au vu des derniers remous, les principaux dirigeants européens et le FMI ont convoqué mercredi le Premier ministre grec, Georges Papandréou, pour tenter de ramener le calme.

Le G20 se réunit jeudi et vendredi à Cannes dans le sud de la France sous la direction du président français Sarkozy. La crise de la dette est bien entendu au programme.

Le G20 est composé du G7 (France, États-Unis, Royaume-Uni, Allemagne, Japon, Canada et Italie) et complété par les 12 pays émergents (Afrique du Sud, Arabie Saoudite, Argentine, Australie, Brésil, Chine, Corée du Sud, Inde, Indonésie, Mexique, Russie et Turquie). Le vingtième siège est réservé à l’Union européenne. Le FMI et la banque mondiale participeront également au sommet.

Une bombe
3000 personnes participeront donc au G20. Selon les estimations du ministre français des Affaires étrangères, l’évènement coûte 20 millions d’euros.

Les prémices du sommet sont toutes même obscurcies par l’annonce du premier ministre grec George Papandreou. Les principaux dirigeants européens et le FMI ont convoqué mercredi à Cannes (sud la France) le Premier ministre grec Georges Papandréou pour tenter de ramener le calme à la veille du sommet du G20 et ont laissé planer, pour la première fois, le spectre d’une sortie de la Grèce de la zone euro. Le Premier ministre français François Fillon a résumé le message qui sera adressé à son homologue grec lors de ce mini-sommet de crise: « les Grecs doivent dire vite et sans ambiguïté s’ils choisissent ou non de garder leur place dans la zone euro ». D’ici là, les Européens espèrent que le Parlement grec adoptera le plan de sauvetage, sans attendre le référendum.

L’urgence grecque chamboule tous les efforts de la présidence française du G20 pour obtenir, de la part des grandes puissances émergentes, une participation claire à l’effort contre les risques de nouvelle récession et une contribution financière au fonds de secours de la zone euro. Ces dernières, Chine en tête, demandaient aux Européens de ramener le calme sur les marchés avant de se prononcer. « Si j’étais Chinois, je dirais « on en reparle après le référendum grec », soupire un membre d’une délégation internationale.

Le prochain G20 aura lieu dans un an au Mexique.

LeVif.be avec Knack.be et Belga

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Contenu partenaire