Des partisans de Donald Trump au Sénat. © REUTERS/Rebecca Cook

Le collège électoral confirme la victoire de Donald Trump

La tentative des farouches opposants à Donald Trump a échoué: le collège électoral a, sans surprise, confirmé lundi l’élection du magnat de l’immobilier pour succéder à Barack Obama à la Maison Blanche.

Selon le décompte effectué par les médias américains, le républicain a franchi en fin d’après-midi le cap des 270 grands électeurs, synonyme de majorité absolue. « Félicitations à Donald Trump, officiellement élu président des Etats-Unis aujourd’hui par le collège électoral », a immédiatement tweeté le vice-président élu Mike Pence.

Estimant que le candidat républicain représentait une menace pour la démocratie, certains militants démocrates avaient lancé une campagne pour convaincre 37 grands électeurs du Grand Old Party d’abandonner leur candidat, qui était sorti vainqueur du scrutin du 8 novembre.

Le vote de ces grands électeurs, élus ou militants locaux pour la plupart inconnus du grand public, passe d’habitude quasiment inaperçu.

Mais la personnalité de Donald Trump, la tonalité extrêmement agressive de la campagne et l’avance significative de Hillary Clinton avec le vote populaire lui a donné cette année un relief particulier.

Pour parvenir à leurs fins, les anti-Trump devaient arriver à convaincre 37 grands électeurs républicains d’abandonner leur candidat. Les grands électeurs ne sont pas tenus de respecter le mandat qui leur a été confié mais il est extrêmement rare qu’ils dérogent à ce principe.

Ironie cruelle: les rares défections de lundi étaient, suivant le décompte encore partiel des médias américains, plus nombreuses dans le camp démocrate que dans le camp républicain.

Dans l’Etat de Washington (ouest), qu’Hillary Clinton avait emporté haut la main, un tiers des 12 grands électeurs n’ont ainsi pas voté en sa faveur.

Trump se félicite de sa victoire, promet de « rassembler » le pays

Le républicain Donald Trump s’est félicité lundi de la confirmation de sa victoire à la présidentielle par le collège électoral, s’engageant à travailler pour « rassembler le pays » et être « le président de tous les Américains ».

Evoquant « une victoire électorale écrasante historique », il a estimé que son élection à la succession de Barack Obama avait été rendue possible par un véritable « mouvement de millions d’hommes et de femmes à travers le pays ».

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