Le bateau fantôme de l’Atlantique Nord a-t-il coulé ?

Stagiaire Le Vif

Cela fait près d’un mois que le Lyubov Orlova dérive dans l’Atlantique Nord. L’hypothèse selon laquelle le bateau de croisière russe aurait coulé est privilégiée par l’association écologiste Robin des bois.

« Ces balises de détresse embarquées ne se déclenchent qu’en cas d’immersion », a déclaré Jacky Bonnemains, le président de l’ONG. Selon les informations transmises du Canada par le Rescue Coordination Center d’Halifax, la balise de détresse du bateau se serait déclenchée durant la nuit du 23 février.

« Le lieu de déclenchement de la balise situe le bateau à 1700 kilomètres des eaux européennes, à un endroit où l’Atlantique fait au moins 2000 mètres de profondeur, ajoute Jacky Bonnemains. S’il a sombré dans l’Atlantique, on découvrira éventuellement dans un délai d’une semaine à un mois des restes du bateau. « Mais on n’aura peut-être jamais de certitude sur ce potentiel naufrage », a conclu le président de l’ONG .

Pour avoir la conviction que le Lyubov Orlova a bien coulé, il faudrait un survol aérien du lieu de déclenchement de la balise. Par ailleurs, l’association Robin des bois estime que les autorités canadiennes ont « une responsabilité majeure dans cette dérive maritime », car elles étaient les dernières détentrices du navire.

Toutefois, si Jacky Bonnemains exclut le risque de marée noire sur les côtes européennes en cas de naufrage confirmé de l’ancien bateau de croisière russe, il certifie que le Lyubov Orlova avait à son bord « des tonnes de résidus d’hydrocarbures, de PCB, d’amiante ».

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