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La Tunisie confirme que l’assaillant du commissariat parisien est bien Tarek Belgacem

Les autorités tunisiennes ont confirmé aux enquêteurs français que l’homme abattu jeudi alors qu’il tentait d’attaquer un commissariat au nom du djihad à Paris était bien Tarek Belgacem, après une comparaison d’empreintes, a-t-on appris mardi de source proche de l’enquête.

Cette identité, qui figure sur un bout de papier retrouvé sur lui, était signalée en Tunisie pour une demande de renouvellement de carte d’identité, a précisé cette source. Plusieurs membres de sa famille l’avaient également reconnu, alors que l’homme avait déclaré une autre identité aux gendarmes qui l’avaient arrêté dans une affaire de vol dans le sud de la France en 2013. Ses empreintes correspondent aussi à celles d’un homme cité dans une affaire de vol en 2013 au Luxembourg.

La police allemande a par ailleurs révélé qu’il avait récemment vécu dans un foyer de demandeurs d’asile dans l’ouest de l’Allemagne. Les enquêteurs français ont tenté d’exploiter son téléphone, doté d’une puce allemande. D’après la source proche de l’enquête, l’appareil a été géolocalisé en France pour la première fois le 24 décembre 2015, dans le nord, puis le 28 à Marseille (sud) et à nouveau dans le nord de la France.

Jeudi matin, l’homme était arrivé en courant vers les policiers devant le commissariat, situé dans un arrondissement populaire de Paris, en criant « Allah Akbar » (Dieu est le plus grand, en arabe) et en brandissant un hachoir de boucher. Il a refusé de s’arrêter malgré les sommations des policiers, qui ont fait feu. Le papier retrouvé sur lui mentionne une allégeance à l’organisation Etat islamique et une volonté de venger les attaques en Syrie.

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