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La trêve tient, Moscou veut le soutien de l’ONU

Les fronts en Syrie connaissaient samedi une deuxième journée de calme malgré quelques violations, la Russie espérant obtenir le soutien du Conseil de sécurité à son initiative de trêve censée ouvrir la voie à des négociations pour un règlement du conflit.

Le cessez-le-feu, dont sont exclus les groupes djihadistes Etat islamique (EI) et Fateh al-Cham, doit en effet être un prélude à des négociations de paix prévues fin janvier au Kazakhstan sous l’égide de Moscou et de Téhéran, parrains du régime, et la Turquie, soutien des rebelles.

Pour le deuxième jour consécutif, « le calme régnait dans la plupart des régions syriennes », en application d’une trêve, la première depuis septembre, entrée en vigueur jeudi à minuit (23H00 HB), a indiqué le directeur de l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH).

Seuls « quelques affrontements et des bombardements à l’artillerie du régime ont eu lieu dans la région de Wadi Barada près de Damas et dans la ville de Deraa (sud) », a précisé à l’AFP Rami Abdel Rahmane.

Depuis le début de la trêve, deux civils ont été tués, l’un par un tireur embusqué à Douma près de Damas et l’autre dans un bombardement près de Wadi Barada, où des affrontements se poursuivent depuis plus d’une semaine entre régime et rebelles alliés à Fateh al-Cham.

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