Chelsea Manning. © Reuters

La taupe de WikiLeaks fait appel de sa condamnation

Chelsea Manning, l’ancienne taupe de WikiLeaks incarcérée à la prison militaire de Fort Leavenworth (Kansas, centre) pour avoir fourni au site internet des milliers de documents secrets, a fait appel de sa condamnation à 35 ans de prison, a annoncé jeudi sa défense.

« Il n’y a aucun doute que la condamnation de Chelsea Manning est incroyablement excessive (…), représentant la punition la plus sévère jamais reçue par un lanceur d’alertes dans l’histoire américaine », a déclaré l’un de ses avocats, Vincent Ward. L’Armée de terre américaine s’est refusée à tout commentaire sur « une affaire en cours ».

Chelsea Manning, une transsexuelle qui s’appelait auparavant Bradley Manning, a été condamnée à 35 ans de prison en août 2013. Elle est actuellement détenue à la prison militaire de Fort Leavenworth, où elle se bat également pour obtenir le droit de se laisser pousser les cheveux.

Ses avocats ont présenté une série d’arguments à l’appui de leur demande d’appel, dénonçant notamment le fait que Chelsea Manning ait été placée à l’isolement pendant près d’un an avant son procès. Et « le gouvernement n’a pas produit de preuves significatives que les révélations de Chelsea aient réellement nui à la sécurité nationale des Etats-Unis ou à ses intérêts diplomatiques », ont-ils ajouté dans une déclaration à la presse.

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