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La Syrie en état de guerre civile

Le Comité International de la Croix Rouge (CICR) considère que les combats en Syrie sont une situation de guerre civile. De son côté, la Russie accuse les Occidentaux d’exercer un « chantage » pour forcer Moscou à accepter des sanctions du Conseil de sécurité de l’ONU contre le régime de Damas.

Le Comité International de la Croix Rouge (CICR) considère que les combats en Syrie sont une situation de guerre civile. De son côté, la Russie accuse les Occidentaux d’exercer un « chantage » pour forcer Moscou à accepter des sanctions du Conseil de sécurité de l’ONU contre le régime de Damas.

« Le droit international humanitaire prime chaque fois qu’il y a des hostilités », a déclaré à l’AFP un porte parole du CICR, Alexis Heeb. Ce droit définit les conditions de la protection des populations civiles mais aussi de « la protection des gens qui ne sont plus en train de se battre, par exemple les blessés mais aussi les conditions dans lesquelles ils pourraient être détenus », a souligné ce porte-parole.

Le CICR a régulièrement demandé aux autorités syriennes le respect des blessés dans les centres de soins et un accès de ses délégués aux détenus, dans les divers centres de détention.

La Russie accuse l’Occident de « chantage »

Les négociations la semaine dernière au Conseil de sécurité de l’ONU sur un projet de résolution sur la Syrie ont tourné au bras de fer entre les Occidentaux et la Russie.

Selon le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, les Occidentaux auraient sommé la Russie d’accepter les sanctions contre la Syrie, faute de quoi ils « refuseraient de prolonger le mandat de la mission d’observateurs ».

« Nous estimons que c’est une approche absolument contreproductive et dangereuse, car il est inacceptable d’utiliser les observateurs comme une monnaie d’échange », a ajouté Sergueï Lavrov.

Moscou refuse de sanctionner le gouvernement syrien s’il ne cesse pas ses attaques à l’arme lourde contre l’opposition, comme le prévoit un projet de résolution présenté par Européens et Américains et qui invoque le chapitre VII de la Charte de l’ONU. Ce chapitre permet d’imposer des sanctions économiques à un pays pour le contraindre à se plier à une décision du Conseil.

Les Etats-Unis menacent de leur côté de ne pas prolonger, comme l’a proposé Moscou, le mandat de la Mission des observateurs de l’ONU en Syrie (Misnus), qui expire le 20 juillet, si le Conseil n’utilise pas les sanctions comme moyen de pression sur le président Bachar al-Assad, selon des diplomates.

Avec Belga

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