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La RDC, 1er bénéficiaire de l’aide belge au développement

Olivier Rogeau
Olivier Rogeau Journaliste au Vif

A Kinshasa depuis ce week-end, Didier Reynders et Alexander De Croo, les ministres belges des Affaires étrangères et de la Coopération, rencontrent les acteurs politiques, économiques et la société civile. Le point sur l’aide belge au Congo.

Après une première mission en duo début janvier au Rwanda et au Burundi – respectivement les 3e et 2e partenaires de la coopération belge -, Didier Reynders, chef de la diplomatie, et Alexander De Croo, ministre de la Coopération, séjournent depuis ce week-end et pour quatre jour chez le grand voisin, le Congo, qui reste pour la Belgique le premier pays bénéficiant de son aide publique au développement.

Cette aide à la RDC n’a cessé de croître jusqu’en 2011: elle est passée de 31,5 millions d’euros en 2000 à une moyenne tournant, depuis 2005 ,autour de 125 millions. L’aide se chiffrait à 105 millions en 2012 et à 110 millions l’année suivante, ce qui fait de la Belgique le 7e bailleur bilatéral, après les Etats-Unis, le Japon, la France, l’Italie, l’Allemagne et le Royaume-Uni. La coopération bilatérale directe représente près de la moitié (54 millions d’euros, soit 49,2%) de l’aide publique belge. Quelque 24% du budget vont à la coopération non-gouvernementale (40 ONG belges, des universités, acteurs de formation, musées, villes, communes, ASBL, mutuelles…) et 18,8% à l’aide humanitaire (surtout dans l’Est du Congo).

Une priorité, le Kivu

Pour la période 2014-2015, la coopération gouvernementale se concentre sur trois secteurs: l’agriculture et le désenclavement rural (pistes, bacs, petites voies navigables), l’enseignement technique (et formation professionnelle) et la santé, qui, à la demande des autorités congolaises, redevient un secteur prioritaire après une éclipse de quelques années. Des appuis ciblés à la bonne gouvernance sont également prévus (réformes internes, processus électoral). En outre, un plan d’urgence est lancé pour la réhabilitation d’infrastructures au Nord-Kivu et au Sud-Kivu routes, eau, énergie et infrastructures sociales et économiques, soit un montant de 30 millions entre 2014 et 2016.

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