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La neutralisation du gaz mercaptan a débuté à Rouen

Le Vif

Les opérations de neutralisation du mercaptan, un gaz nauséabond qui peut être toxique à forte concentration et qui s’échappe depuis lundi de l’usine de production d’additifs pour lubrifiants Lubrizol de Rouen, on débuté mardi en soirée.

Une réaction chimique survenue lundi en début de matinée dans l’usine de Lubrizol, classée Seveso seuil haut (risque majeur), avait déclenché les émanations de mercaptan, un marqueur olfactif de type gaz de ville.

Dans la nuit de lundi à mardi, l’odeur, poussée par les vents, a remonté la vallée de la Seine jusqu’à gagner les rues de Paris, où elle restait perceptible à l’aube.

L’odeur a même traversé la Manche où la police du Sussex, dans le sud de l’Angleterre, a affirmé avoir reçu des appels de résidents se plaignant « d’odeurs de gaz ».

Dès lundi, les autorités avaient affirmé que les émanations étaient « non toxiques », évoquant un gaz « de concentration très faible ». Mais, mardi, le gouvernement a annoncé que l’exploitation de l’usine avait été « stoppée » dès lundi soir par arrêté préfectoral. Et toujours mardi, le plan particulier d’intervention, mis en oeuvre quand un incident industriel est susceptible de dépasser le cadre d’une usine, a été déclenché à Rouen.

L’usine Lubrizol appartient à Berkshire Hathaway, la holding de l’influent homme d’affaires américain Warren Buffett. Elle est située au bord de la Seine, à environ deux kilomètres, à vol d’oiseau, de la cathédrale de Rouen.

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