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La mort d’un Palestinien à Gaza fragilise la trêve

Les corps de deux Palestiniens tués dans un raid aérien israélien ont été retrouvés lundi, portant à 13 le bilan des morts lors des violences du week-end dans et autour de la bande de Gaza, selon des sources médicales palestiniennes.

Les deux victimes étaient membres d’un groupuscule islamique surnommé les Brigades al-Ansar. Ce dernier a affirmé dans un communiqué être favorable à la trêve fragile tacite entre les groupes palestiniens de Gaza et Israël, intervenue dimanche et qui semblait tenir lundi matin après plusieurs heures d’accalmie. « Mais cela ne nous empêchera pas de répliquer aux attaques » israéliennes, a-t-il averti.

Au total, treize personnes -douze Palestiniens et un Israélien- ont péri samedi et dimanche dans les violences dans et autour de la bande de Gaza, les plus sanglantes depuis une précédente trêve fin août.

Flambée de violences

Tôt dimanche matin, les mouvements palestiniens de Gaza se sont engagés à rétablir le cessez-le-feu avec Israël, à la suite de l’intervention des services de renseignement égyptiens, à compter de 06h locales (4h GMT).

Depuis 7h (5h GMT), aucun engin n’est tombé sur le sol israélien, selon la police israélienne.

Le Jihad islamique, qui a revendiqué la plupart des tirs des dernières 24 heures, s’est dit « engagé par la trêve tant que l’occupation (israélienne) s’y engage ».

Il n’y a pas de cessez-le-feu

« Nous sommes liés par les efforts égyptiens, mais (nous nous réservons) le droit de répondre à toute escalade à venir », a expliqué un porte-parole du Jihad islamique, Daoud Chahab, soulignant que « le retour au calme est lié au comportement de l’occupant (Israël, ndlr) sur le terrain ».

Dans un communiqué, le premier ministre Benjamin Netanyahu a assuré qu' »il n’y a pas de cessez-le-feu ».

« Je promets que l’autre camp paiera un prix plus cher encore que maintenant jusqu’à ce qu’il arrête de tirer », a répété Netanyahu.

La flambée de violences avait éclaté samedi après-midi lorsqu’un raid aérien israélien a tué cinq militants du Jihad islamique dans un camp d’entraînement du sud de la bande de Gaza. Les tirs de roquettes se sont alors succédé, donnant lieu à de nouveaux raids aériens meurtriers.

En tout, plus d’une trentaine de projectiles ont été tirés entre samedi et dimanche sur le sud d’Israël, où l’alerte rouge a été déclenchée, selon les autorités.

LeVif.be avec L’Express.fr

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