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La liberté de la presse célébrée en Tunisie

Demain aura lieu la Journée mondiale de la liberté de la presse. A cette occasion, l’UNESCO encourage les initiatives des démocraties naissantes, dénonce la censure et de rend hommage aux journalistes qui ont perdu la vie à travers le monde. Tunis sera cette année le siège principal de l’événement.

En 2010, le printemps arabe a mis en évidence le pouvoir des médias et le combat des peuples pour la liberté d’expression. La Tunisie s’est illustrée comme le précurseur et le modèle de ces révolutions. Les blogs et les réseaux sociaux ont aussi joué un rôle déterminant pour la circulation de l’information. L’UNESCO a donc souhaité que l’événement principal se tienne à Tunis du 3 au 5 mai. Deux jours de conférences sont prévus avec pour thématique : « Les nouvelles voix : la liberté des médias a le pouvoir de transformer les sociétés ».

Le Prix mondial de la liberté de la presse UNESCO/Guillermo Cano 2012 sera remis à Eynulla Fatullaïev, le journaliste azerbaïdjanais qui a passé quatre années en prison pour de fausses accusations. Sa libération avait été saluée par la Communauté internationale.

Divers événements auront lieu dans le monde entier pour célébrer cette journée. La plateforme Ushahidi a été mise en ligne pour repérer les événements organisés à travers le monde. En Espagne par exemple, les journalistes lanceront un cri d’alarme avec pour slogan : « Sans journalisme, pas de démocratie ». Depuis 2008, 6.234 journalistes ont perdu leur travail et 57 médias ont fermé, selon la Fédération des associations de journalistes d’Espagne.

Astrid Thins (stg)

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