Le premier ministre grec, Alexis Tsipras et le ministre des finances, Yanis Varoufakis face à Donald Tusk, président du Conseil Européen, le 22 juin 2015 © Reuters

La Grèce aurait fait ses « premières vraies propositions depuis de nombreuses semaines »

La Grèce a fait lundi « ses premières vraies propositions depuis de nombreuses semaines », a souligné le président du Conseil européen, Donald Tusk, avant la tenue d’un sommet de la zone euro à Bruxelles.

« Aujourd’hui je veux que toutes les cartes soient sur la table » pour « arrêter le jeu de poker politique », a exhorté M. Tusk, disant vouloir éviter « le scénario du pire, qui signifie un « Greccident » incontrôlable et chaotique ».

Le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, a indiqué qu’il « supposait qu’un accord serait conclu cette semaine ». « Cela ne sera pas facile, mais nous y travaillons jour et nuit. »

La réunion d’urgence lundi soir des chefs d’Etat et de gouvernements de la zone euro ne devrait déboucher sur aucune décision formelle, a pour sa part déclaré le président français François Hollande, qui a dit espérer un accord « durable ».

Une source européenne a précisé qu’aucune déclaration officielle n’était pour l’instant prévue à l’issue de la réunion. Il s’agit essentiellement de faire le point de la situation, d’enregistrer les progrès accomplis et d’évaluer le travail qui reste à faire pour boucler un accord, de préférence avant la fin de la semaine.

La Grèce fait face à un risque de défaut de paiement, faute de liquidités. Elle doit normalement rembourser 1,5 milliard d’euros au Fonds monétaire international (FMI) le 30 juin.

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