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La deuxième boîte noire confirme une action volontaire du copilote de la Germanwings

L’analyse de la deuxième boîte noire de l’A320 de la Germanwings qui s’est écrasé dans les Alpes françaises confirme l’action volontaire du copilote seul dans le cockpit pour faire descendre l’appareil, selon les enquêteurs.

« Une première lecture » de la boîte noire retrouvée jeudi « fait apparaître que le pilote présent dans le cockpit a utilisé le pilote automatique pour engager l’avion en descente vers une altitude de 100 pieds, puis, à plusieurs reprises au cours de la descente, le copilote a modifié le réglage du pilote automatique pour augmenter la vitesse de l’avion en descente », indique dans un communiqué le Bureau français d’enquêtes et d’analyses (BEA) à qui elle a été transmise. Le BEA n’apporte pas d’éléments supplémentaires mais précise que ses « travaux continuent pour établir le déroulement factuel précis du vol ».

La première boîte noire de l’A320 qui renfermait les enregistrements des sons et conversations dans le cockpit avait été retrouvée peu après le crash. Son analyse a conduit à suspecter Andreas Lubitz, 27 ans, d’avoir décidé de se suicider et d’entrainer dans la mort les 149 autres personnes à bord de l’avion qui s’est écrasé contre une montagne dans le sud des Alpes françaises. La seconde boîte noire, le Flight Data Recorder (FDR), qui contient les paramètres du vol et était activement recherchée dans les décombres sur les lieux du site de l’accident, a été découverte jeudi par les gendarmes.

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