© EPA/DIEGO AZUBEL

La confiance des Japonais en leur gouvernement s’érode

Alors qu’un fort séisme de magnitude 6,0 s’est produit mercredi à la mi-journée à l’est de Tokyo, les étrangers fuient la capitale nippone ou se calfeutrent chez eux. Les rayons des supermarchés se vident. Mais les autorités assurent qu’il n’y a pas lieu de céder à la panique.

Dès avant le séisme suivi d’un tsunami dévastateur qui a endommagé des centrales nucléaires du nord-est du pays, le gouvernement du Premier ministre Naoto Kan était déjà très impopulaire.

Le maire de Minamisoma, une ville proche de la centrale atomique de Fukushima-Daiichi, se plaint comme bien d’autres concitoyens que le gouvernement ne l’ait pas tenu au courant de la situation. « Nous avons demandé à la préfecture et au gouvernement de nous fournir rapidement des informations, mais il a fallu qu’on leur extorque », raconte Katsunobu Sakurai.

Pour le quotidien Mainichi, si l’autorité nucléaire a multiplié les conférences de presse, elle n’a pas su s’adresser au commun des mortels, or « l’information est l’essence même de la gestion de crise ».

Pourtant, selon les experts, la confiance du public dans les autorités politiques et nucléaires est la clé pour éviter toute panique.

Levif.be avec L’Express.fr

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