Didier Reynders aux côtés du Roi et de la Reine. © Belga

La colombe, symbole de la campagne belge au Conseil de sécurité de l’ONU

La Belgique a officiellement lancé sa campagne pour obtenir un siège non-permanent au Conseil de sécurité des Nations Unies en 2019 et 2020.

Le ministre des Affaires étrangères, Didier Reynders a présenté, en présence du Roi et de la Reine, le logo et le slogan de cette campagne, lors d’une conférence au Palais d’Egmont à Bruxelles, célébrant par la même occasion les 70 ans d’existence des Nations Unies.

« Bâtir le consensus, agir pour la paix », sera le slogan décliné par la Belgique pour obtenir en 2019-2022 un des cinq sièges renouvelés des dix non-permanents au Conseil de sécurité de l’ONU.

Ce message s’appuie sur un logo dans les tons bleus figurant la colombe de la paix et une plume, cette dernière symbolisant aussi l’effort diplomatique pour dégager le consensus. Les couleurs noir-jaune-rouge du drapeau belge se déclinent dans la branche d’olivier portée par l’oiseau. En déployant ses plumes, la colombe illustre également un globe rappelant la table ronde du Conseil de sécurité des Nations Unies.

« Ce sera une élection compétitive jusqu’au vote final en 2018, d’autres candidats sont de féroces adversaires (ndlr: Israël et Allemagne), mais nous resterons fidèles à nos principes et valeurs, et continuerons à agir dans le respect de tous », a annoncé le ministre des Affaires étrangères, Didier Reynders. Israël, Allemagne, Maldives et Indonésie se sont déjà déclarés candidats, deux sièges sont à pourvoir pour l’Europe de l’ouest.

« Si la Belgique est élue nous agirons au service de causes et intérêts communs. Nous agirons indépendamment, défendrons nos valeurs communes, telles qu’inscrites dans la Charte. Nous ferons notre possible pour assurer que les Nations Unies restent la force motrice de la paix et de la sécurité », s’est encore engagé le ministre Reynders.

« Nous devons – en tant qu’Etat membre – continuer à nous mobiliser, à nous engager et mettre en oeuvre les valeurs que nous promouvons », a déclaré le chef de la diplomatie insistant sur l’analyse des événement pour réagir rapidement, la prévention des crises et la médiation.

« Nous devons également absolument réformer les Nations Unies elles-mêmes de l’intérieur » a encore lancé M. Reynders, admettant que l’ONU n’est « surement pas l’instrument parfait » et qu’il est « légitime de critiquer ses faiblesses ». Il s’est dit toutefois convaincu que « le monde est meilleur avec les Nations Unies que sans. »

La Belgique est un des membres-fondateurs des Nations Unies, et Paul Henri Spaak a été le premier président en 1946 de l’Assemblée générale. Le pays a déjà siégé au Conseil de sécurité en 1947-48, 1955-56, 1971-72, 1991-92 et 2007-2008. Russie, France, Royaume-Uni, Etats-Unis et Chine sont les membres permanents du Conseil de sécurité et détiennent un droit de veto.

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