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La Birmanie évoque la libération de Mme Suu Kyi

La Birmanie a évoqué ce jeudi, la possible libération de Aung San Suu Kyi après les élections du 7 novembre prochain.

Selon une diplomate asiatique, le ministre birman des Affaires étrangère, Nyan Win, aurait indiqué à ses partenaires d’Asie du sud-est que l’opposante Aung San Suu Kyi serait « peut-être libérée » après les élections.

C’est lors d’un diner rassemblant ses partenaires de l’Association des nations unies d’Asie du sud-est que l’homme politique aurait annoncé cette nouvelle sans toutefois donner de dates précises.

Deux responsables birmans sous couvert de l’anonymat avaient récemment indiqué que la lauréate du prix Nobel de la paix serait libérée quelques jours après le scrutin, le premier depuis vingt ans. La date du 13 novembre avait été avancée mais aucun responsable du régime de Naypidaw (capitale de la Birmanie) n’avait encore confirmé l’hypothèse.

Assignée à résidence depuis 2003 La « dame de Rangoun n’a pas vécu librement depuis sa dernière arrestation en 2003. Suite à l’intrusion d’un américain qui s’était approché à la nage de son domicile situé sur les rives d’un lac de Rangoun, elle avait été de nouveau condamnée en août 2009 à 18 mois supplémentaires de résidence surveillée. La communauté internationale avait alors violemment protesté, exigeant en vain la libération de l’icône de l’opposition au régime du généralissime Than Shwe.

En l’absence de Suu Kyi et de nombreux autres opposants détenus, les élections législatives sont considérées comme une mascarade en Occident. Pour le vieux continent, il s’agit d’une manipulation des militaires pour se donner l’apparence de dirigeants civils sans pour autant céder une once de pouvoir.

Le Vif.be, avec L’Express.fr et Belga

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