Conseil des droits de l'Homme de l'ONU © Reuters

La Belgique élue au Conseil des droits de l’Homme de l’ONU pour 2016-2018

La Belgique a été élue mercredi pour un mandat de trois ans au Conseil des droits de l’Homme des Nations unies, couvrant la période de 2016 à 2018, a annoncé le ministre des Affaires étrangères, Didier Reynders, en se réjouissant du score obtenu.

C’est la deuxième fois que la Belgique siègera au sein de ce conseil – qui compte 47 membres, dont un tiers est renouvelé chaque année – depuis sa création en 2006, après la période 2009-2012.

Le bon résultat obtenu lors du vote mercredi après-midi (172 votes) est « une indication de la confiance internationale dans l’expertise et l’expérience de la diplomatie belge à l’ONU et ailleurs », a souligné M. Reynders dans un communiqué. Après la présidence belge du Conseil de l’Europe en 2014-2015, l’adhésion au Conseil des droits de l’homme est un nouveau défi pour la diplomatie belge.

Un certain nombre des dossiers traités au sein du Conseil des droits de l’Homme – tels que la violence contre les femmes dans les conflits et la protection des enfants dans les conflits – sont en effet des questions qui sont discutées au Conseil de sécurité de l’ONU, auquel notre pays est candidat pour la période 2019-2020.

Lors de son mandat de trois ans à Genève, la Belgique continuera de travailler sur des dossiers prioritaires comme la lutte contre l’impunité, l’abolition de la peine de mort, les droits de la femme, le droit des enfants et la liberté d’expression. « Nous attachons une grande importance au rôle de la société civile, pour les institutions de l’ONU, dans les Etats membres de l’ONU et bien sûr en Belgique-même », a assuré le chef de la diplomatie. Elle travaillera également à renforcer les institutions qui défendent les droits de l’homme sur le terrain, comme le Haut-Commissariat aux droits de l’homme de l’ONU et des organisations régionales telles que le Conseil de l’Europe ou l’Union africaine.

La Belgique vise une action commune des États membres de l’UE et donne priorité au développement d’une diplomatie européenne des droits de l’Homme. Il reste, selon M. Reynders, dans le monde, « une longue route à parcourir pour les droits de l’Homme ». « Ceci est une motivation pour engager notre pays pour les droits de l’homme dans une institution de l’ONU avec un mandat global, qui représente une référence cruciale pour les défenseurs des droits de l’homme partout dans le monde », a-t-il conclu.

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