Vaclav Klaus, qui a été président de la République tchèque de 2003 à 2013, a plaidé mercredi pour une sortie de son pays de l’Union européenne, alors que la Commission européenne lance des procédures d’infraction contre la Hongrie, la Pologne et la République tchèque pour leurs manquements persistants dans l’accueil des réfugiés.
Pour l’ancien président conservateur, il s’agit là d’une bonne raison pour plaider en faveur d’une sortie de l’Union européenne. M. Klaus a appelé à contester « par principe et vivement » la procédure d’infraction, dans une allocution aux médias. La République tchèque ne peut être poussée à former une société multiculturelle, estime-t-il.
M. Klaus n’entrevoit qu’une seule solution: « Le temps est venu de se préparer au retrait de notre pays de l’Union européenne ».
L’économiste libéral, pilier du paysage politique depuis la Révolution de velours, est un eurosceptique convaincu. En 2009, il a notamment comparé l’UE, dont la République tchèque est membre depuis 2004, à l’Union soviétique.
