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Juncker : « Nous voulons défendre tout ce que Schengen représente »

« L’espace Schengen est là pour rester », a martelé le président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker lors d’un débat au Parlement européen mercredi à Strasbourg.

Il défendait la proposition de son institution d’instaurer un corps européen de garde-frontières pour contrôler les portes de l’UE et sur lequel les gouvernements européens devront se prononcer jeudi lors d’un sommet européen à Bruxelles.

« Sous ma direction, tout ce qui peut être fait le sera afin de protéger ce que nous avons construit, l’améliorer et le rendre plus fort. (…) Nous voulons défendre tout ce que Schengen représente (ndlr: la zone de libre circulation dans l’UE). L’espace Schengen est là pour rester », a déclaré M. Juncker aux eurodéputés, lors d’un débat sur la préparation de ce sommet européen.

Son institution a présenté à l’assemblée la veille un projet d’une réserve de 1.500 garde-frontières pour contribuer au contrôle des frontières extérieures de l’UE, et disposant d’un droit d’intervention même dans un Etat qui ne l’a pas exigé, ainsi qu’une modification du Code Schengen pour une vérification systématique de l’identité de toutes les personnes entrant dans l’espace Schengen ou en sortant.

« Ce corps de garde-frontières est là pour réparer les lacunes du système Schengen et faire ce qui aurait dû être fait au départ », a expliqué M. Juncker. « Les Etats membres conserveront leurs compétences et leur souveraineté sur les frontières et continueront à les gérer quotidiennement ». « Ce corps identifiera les points faibles et agira où cela est nécessaire », a-t-il encore clarifié.

Il a dit espérer un « accord cohérent » de la part du Conseil européen (les Etat membres) qui analysera jeudi cette proposition qui comprend aussi la refonte de l’agence Frontex dans une agence plus puissante disposant d’un staff de 1.000 personnes d’ici 2020.

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