Tsipras et Juncker. © REUTERS

Juncker: « ma volonté, mon souhait est d’éviter un Grexit »

« Ma volonté, mon souhait est d’éviter un Grexit » et « il est temps de se retrouver à la table des négociations », a affirmé mardi le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, à quelques heures d’un sommet crucial de la zone euro sur la Grèce.

M. Juncker, qui a appelé à « trouver une solution », s’exprimait devant le Parlement européen à Strasbourg au surlendemain du non massif exprimé par le peuple grec aux propositions des créanciers de la Grèce (UE, BCE, FMI) pour renflouer le pays. « Ma volonté, mon souhait est d’éviter un Grexit (une sortie de la Grèce de la zone euro, ndlr), je suis contre un Grexit », a déclaré M. Juncker, lors de sa première prise de parole publique depuis le référendum.

« Il y en a dans l’Union européenne qui, ouvertement ou sans le dire, souhaitent que la Grèce quitte la zone euro, les réponses les plus simples sont souvent les mauvaises », a-t-il enchaîné. Pour le président de l’exécutif européen, « l’Europe est un combat permanent pour trouver des compromis » et la Commission « fera tout pour que les négociations reprennent, il est temps de se retrouver à la table des négociations ». « Je veux que nous nous rassemblions pour trouver une solution », a-t-il insisté, même si « cette solution, on ne la trouvera pas aujourd’hui ».

« Nous allons paver la voie à la recherche d’une solution », a-t-il ajouté. Il a assuré qu’à l’occasion du sommet convoqué mardi à 18h à Bruxelles il exigerait du Premier ministre grec Alexis Tsipras « une explication » sur le pourquoi de l’organisation du référendum du 5 juillet.

Car, a-t-il fait valoir, la question sur laquelle les Grecs étaient invités à s’exprimer « n’exist(ait) plus depuis longtemps ». Les propositions des créanciers soumises au vote étaient « dépassées », a-t-il dit. Elles dataient de plus de huit jours et concernaient un plan d’aide qui a expiré la semaine dernière.

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