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Juncker chancelant : la faute à une sciatique et non à l’alcool

Jean-Claude Juncker, président de la Commission européenne, a souffert d’une crise de sciatique mercredi soir lors du sommet de l’Otan, a déclaré vendredi son porte-parole, démentant les rumeurs d’ébriété du dirigeant de l’UE.

Une vidéo, largement partagée sur les réseaux sociaux et montrant le Luxembourgeois de 63 ans à la démarche chancelante en compagnie d’autres représentants européens, lors d’une réception officielle à Bruxelles à l’occasion du Sommet de l’Otan, avait suscité de nombreux questionnements sur sa potentielle ivresse.

M. Juncker « a publiquement reconnu que sa sciatique le gênait pour marcher. C’était malheureusement le cas mercredi soir », a déclaré le porte-parole de la Commission européenne, Margaritis Schinas, lors d’un point de presse à Bruxelles.

« Le président souhaite remercier publiquement les Premiers ministres (néerlandais, ndlr) Mark Rutte et (portugais, ndlr) Antonio Costa, de l’avoir aidé dans ce moment douloureux. Il prend des médicaments et se sent mieux », a-t-il ajouté.

A la question de savoir si M. Juncker était ivre, M. Schinas a jugé qu’il était particulièrement « de mauvais goût que certains médias fassent des titres insultants en profitant de la douleur » du président de la Commission européenne.

A un journaliste qui lui demandait si M. Juncker mélangeait des antidouleurs à l’alcool, M. Schinas a répondu qu’il « n’était pas au courant ».

« Il prend des médicaments et se sent mieux », a-t-il dit, soulignant « l’agenda chargé » du Luxembourgeois le jeudi suivant cette réception, lors du sommet de l’Otan. Et la semaine prochaine « il va continuer à travailler dur, comme il le fait depuis le début de sa carrière publique », a-t-il poursuivi.

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