Juncker appelle la Turquie à « libérer nos journalistes, et pas que les nôtres! »

« Libérez nos journalistes! Et pas que les nôtres! », a lancé mercredi le président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker aux dirigeants turcs, alors qu’environ 150 journalistes sont emprisonnés en Turquie.

M. Juncker a également constaté qu’Ankara s’éloigne « à pas de géant » de l’Union européenne (UE).

« L’Union européenne comptera dans les années à venir plus de 27 Etats membres, mais il faudra que les valeurs fondamentales soient respectées », a prédit le président de la Commission européenne lors de son discours sur l’état de l’Union. « Cela exclut pour l’instant une adhésion de la Turquie. Elle s’éloigne à pas de géant de l’UE. »

M. Juncker a rappelé l’importance de la liberté d’expression, notamment pour les journalistes. « Ils doivent pouvoir s’exprimer librement, ils ne doivent pas se retrouver en prison. Je lance un appel aux responsables en Turquie: libérez nos journalistes! Et pas que les nôtres! »

Le président de l’exécutif européen a également évoqué les relations tendues entre Ankara et plusieurs capitales européennes, notamment allemande et néerlandaise. « Cessez d’insulter nos chefs d’Etat et de gouvernement. Celui qui, sciemment, insulte coupe les ponts, et j’ai parfois l’impression que c’est le cas en Turquie pour rejeter l’échec des négociations sur l’UE. »

Jean-Claude Juncker a cependant promis de « garder la main tendue ».

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