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John Kerry en mission impossible au chevet de l’Irak

Le Vif

Le secrétaire d’Etat américain John Kerry est parti samedi au Proche-Orient et en Europe pour une nouvelle mission ultra-délicate, voire impossible, au chevet de l’Irak, Washington s’alarmant de l’offensive jihadiste sunnite tout en fustigeant le sectarisme du Premier ministre chiite.

Du 22 au 27 juin, M. Kerry est attendu en Jordanie, en Belgique et en France pour mener des « consultations avec des partenaires et alliés sur la manière dont nous pouvons contribuer à la sécurité, à la stabilité et à la formation d’un gouvernement rassembleur en Irak », a indiqué le département d’Etat dans un bref communiqué.

Même s’ils n’ont pas formellement réclamé la démission de Nouri al-Maliki, les Etats-Unis ne ménagent pas leurs critiques contre le chef du gouvernement irakien, accusé de sectarisme confessionnel dans un pays au bord du chaos depuis l’insurrection fulgurante des combattants de l’Etat islamique en Irak et au Levant (EIIL).

A Amman d’abord, John Kerry verra une nouvelle fois son homologue jordanien Nasser Judeh avec lequel il s’entretiendra des « défis que pose la sécurité au Moyen-Orient », selon la diplomatie américaine.

John Kerry est attendu ensuite mardi à Bruxelles pour une réunion ministérielle de l’Otan avant le sommet du mois de septembre. Les alliés discuteront surtout de la crise en Ukraine.

Le chef de la diplomatie américaine se rendra enfin une nouvelle fois à Paris, pour rencontrer « des partenaires régionaux et des alliés du Golfe sur les défis sécuritaires au Moyen-Orient, notamment en Irak et en Syrie », a ajouté le département d’Etat.

Les insurgés de l’EIIL, qui se sont aguerris en Syrie voisine, ont pris le contrôle samedi d’un des trois postes-frontière avec ce pays en guerre depuis plus trois ans.

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