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Japon: le premier ministre jette l’éponge

Vivement critiqué pour sa gestion de la catastrophe de Fukushima, le premier ministre japonais, Naoto Kan, a annoncé vendredi sa démission. Ce dernier avait promis en juin de quitter le pouvoir une fois que le Parlement aurait adopté des projets de loi qui lui tenaient particulièrement à coeur. Ce qui a été fait.

Poussé à la démission, M. Kan avait promis de quitter son poste si 3 projets de loi étaient votés au parlement. A savoir un projet de loi sur une rallonge budgétaire pour la reconstruction dans les zones sinistrées, un autre sur l’émission d’obligations d’Etat pour compléter le budget et le développement et un troisième sur l’usage des énergies renouvelables. Le premier projet de loi avait déjà été adopté en juillet. Les deux derniers l’ont été ce vendredi. Naoto Kan a donc tenu sa promesse et démissionné ce vendredi.

L’élection de son successeur sera organisée lundi par le PDJ et le vainqueur sera plus que probablement élu Premier ministre le lendemain par le Parlement où ce parti détient la majorité. Il semble que le favori soit Seiji Maehara, le ministre des affaires étrangères

Naoto Kan, 64 ans, n’aura été premier ministre qu’un an. Une année mouvementée où il aura essuyé pendant de longs mois les attaques de l’opposition conservatrice, mais aussi celles de son propre camp, pour la gestion jugée calamiteuse de la catastrophe du 11 mars.

Le Vif.be

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