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Japon: le Mont Fuji inscrit au patrimoine mondial

Le Vif

L’Unesco a choisi d’honorer le Mont Fuji, dont le cône volcanique souvent couronné de neige est mondialement connu. C’est le 17e site ainsi classé au Japon.

L’Unesco a inscrit ce samedi au patrimoine mondial le Mont Fuji, mondialement connu pour son cône volcanique souvent couronné de neige, soulignant l’importance de la montagne pour la culture japonaise. Le Comité du patrimoine mondial, réuni pour 37e sa session annuelle à Phnom Penh, a ainsi classé le site dans la liste des biens culturels.

« Le Fujisan (mont Fuji), cône volcanique solitaire, souvent couronné de neige, s’élevant au-dessus de villages, de la mer et de lacs bordés d’arbres, a inspiré les artistes et les poètes et a été l’objet d’un pèlerinage depuis des siècles », notait l’Unesco dans le document préparatoire à la réunion.

« Le respect et la crainte qu’inspirent la forme majestueuse du mont Fuji et l’activité volcanique intermittente donnèrent naissance à des pratiques religieuses qui associent le shintoïsme et le bouddhisme, ajoute le texte. La forme conique quasi parfaite du mont Fuji couronné de neige a inspiré les artistes au début du XIXe siècle, qui ont produit des images qui transcendent les cultures et ont permis de faire connaître la montagne à travers le monde et d’avoir une profonde influence sur le développement de l’art occidental ».

17e site japonais classé

La partie classée par l’Unesco comprend le sommet de la montagne et, répartis sur les pentes et à son pied, sept sanctuaires, des auberges accueillant les pèlerins et un groupe de « phénomènes naturels révérés » (des sources, une chute d’eau, une pinède et des arbres moulés dans la lave). Le volcan, à environ 100 km au sud-ouest de Tokyo, s’élève à 3.776 mètres d’altitude et ses pentes sud descendent jusqu’aux rivages de la mer dans la baie de Suruga.

Le Mont Fuji est le dix-septième site du Japon classé par l’Unesco. A côté des monuments historiques de l’ancienne Kyoto, on trouve aussi le mémorial de la paix d’Hiroshima, les sanctuaires et temples de la ville de Nikko, les monument de l’antique capitale Nara, ou encore le très célèbre sanctuaire shinto d’Itsukushima, avec son « tori » (portique) rouge les pieds dans l’eau.

Le Comité du patrimoine mondial de l’Unesco doit examiner au total l’inscription de 31 sites naturels et culturels au patrimoine mondial qui comptait avant cette session 962 noms dans 157 pays.

Parmi les candidats qui espèrent être distingués pour leur « valeur universelle exceptionnelle » figurent la ville d’Agadez (Niger), les villas Médicis (Italie) et la station baleinière canadienne de Red Bay où opéraient les marins basques au XVIe siècle.

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