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Japon : fuites d’eau dans la centrale d’Onagawa après le séisme

Quatre personnes ont été tuées et plus d’une centaine blessées après le séisme de magnitude 7,1 qui a frappé jeudi soir le nord-est du Japon, déjà dévasté il y a près d’un mois par un tremblement de terre et un tsunami géants.

L’opérateur de la centrale nucléaire d’Onagawa (nord-est du Japon) a déclaré que le séisme de jeudi soir avait provoqué de petits débordements d’eau faiblement radioactive, mais aucune « fuite ».

« De l’eau contenue dans les piscines de désactivation du combustible usé a débordé sur les côtés à cause de la secousse », a indiqué un porte-parole de la compagnie d’électricité Tohoku Electric Power, exploitante de cette centrale qui compte trois réacteurs.

De l’eau a aussi été découverte sur le sol à plusieurs étages des bâtiments des autres unités, mais à chaque fois en très petite quantité.

« Nous avons trouvé certains endroits mouillés et nous enquêtons actuellement pour savoir d’où venait l’eau. Mais ce n’est pas comme s’il y avait une fuite, comme si l’eau suintait continuellement d’une fissure ou d’autre chose », a souligné ce porte-parole.

« Cela n’a rien à voir avec ce qui s’est passé à la centrale nucléaire de Fukushima », a-t-il affirmé.

La radioactivité de cette eau est dans tous les cas très basse comparée à la limite légale, selon les données communiquées à l’AFP par la compagnie, qui s’attend toutefois à relever plusieurs autres incidents en poursuivant l’inspection du site.

La centrale, dont la structure n’a pas été abîmée, est arrêtée depuis le terrible séisme et le tsunami géant qui ont dévasté le nord-est de l’archipel le 11 mars. Toutefois le combustible qu’elle contient doit être en permanence refroidi.

Le tremblement de terre s’est produit à 23H32 (14H32 GMT) à une profondeur de 49 km, selon l’Institut de géophysique américain USGS. Son épicentre était situé dans l’océan Pacifique, à 66 km à l’est de la ville de Sendai (préfecture de Miyagi).

Une alerte à un tsunami pouvant aller jusqu’à deux mètres de haut a été levée une heure et demie plus tard sans qu’il n’y ait eu de vagues anormalement élevées signalées sur le rivage.

L’Agence de sûreté nucléaire a affirmé qu’aucune centrale atomique de la région n’avait subi de dégâts. Le personnel travaillant sur le site de la centrale accidentée de Fukushima Daiichi (N°1) avait été évacué par précaution vers l’intérieur des terres.

LeVif.be, avec Belga

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