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Italie : toujours pas de président après le deuxième tour

Le Vif

Aucun candidat n’a réussi à obtenir la majorité des deux tiers requise pour accéder à la présidence de la République au deuxième tour du scrutin au parlement italien jeudi soir, selon le comptage officiel.

Le nombre de bulletins blancs (418), après une consigne de vote donnée par les principaux partis de gauche et de droite, a largement dépassé le tiers des 1.007 votes des parlementaires et délégués régionaux, rendant impossible l’élection de tout aspirant.

Après que l’ex-syndicaliste démocrate-chrétien eut recueilli bien moins (521 voix) que les 672 voix nécessaires pour passer au premier tour, le Parti démocrate (PD) de Pier Luigi Bersani, qui avait proposé sa candidature, avait recommandé de voter blanc au deuxième tour.

Même chose pour le Peuple de la Liberté (PDL) de Silvio Berlusconi, qui avait accepté la veille au soir d’appuyer le nom de M. Marini.

Au deuxième tour, avec 230 voix, le candidat présenté par les contestataires du Mouvement 5 Etoiles, le constitutionnaliste Stefano Rodotà, a notamment fait le plein des voix des « grillini » (163 parlementaires) et du petit parti de gauche SEL, qui s’était dissocié du PD.

Un troisième tour aura lieu vendredi matin, toujours à la majorité des deux tiers mais à partir du quatrième tour de l’après-midi, la majorité absolue sera suffisante pour l’élection du président.

La candidature de M. Marini a provoqué de profondes divisions au sein du PD parce qu’une partie de cette formation héritière de l’ancien Parti communiste italien n’a pas supporté cette entente avec Silvio Berlusconi, son pire ennemi.

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