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Italie: Monti promet deux réformes attendues par les marchés

Le nouveau chef du gouvernement italien Mario Monti a annoncé jeudi qu’il entendait réformer le système des retraites et le marché du travail, deux réformes structurelles réclamées par l’Union Européenne et attendues par les marchés.

Le système des retraites italien est l’un des plus solides d’Europe mais il compte « d’amples disparités de traitement et des secteurs de privilèges injustifiés », a-t-il souligné devant le Sénat.

Le système italien se base sur deux piliers.
Le système des « pensions de vieillesse », dans le cadre duquel l’âge de départ doit augmenter à 67 ans en 2026, contre 65 ans actuellement, grâce à des réformes adoptées ces dernières années comme celle prévoyant la hausse progressive de l’âge en fonction de l’espérance de vie.

Et le système des « pensions d’ancienneté », qui permet de partir à n’importe quel âge avec quarante ans de cotisations. Bruxelles souhaite qu’il soit réformé mais le parti populiste de la Ligue du Nord avait empêché l’ancien chef du gouvernement, Silvio Berlusconi, d’y toucher.

Quant au marché du travail, M. Monti a mis en avant la nécessité d’adopter une réforme qui puisse permettre d’éviter que certains salariés soient « excessivement protégés » alors que d’autres sont « privés de protections et d’assurance » chômage ».

Sur le plan fiscal, M. Monti a souligné le besoin de réduire la pression fiscale sur le travail et de « réexaminer le poids des prélèvements sur la richesse immobilière ». Dans ce cadre, l’absence de taxe foncière sur la résidence principale depuis son abolition.

LeVif.be avec Belga

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