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Irak: 51 morts dans une série d’attentats dimanche

Une série d’attaques qui a secoué l’Irak ces dernières heures a fait au moins 51 morts et plus de 250 blessés à travers le pays, a-t-on appris dimanche auprès des autorités irakiennes.

L’attaque la plus sanglante s’est produite dans la matinée sur un marché, à proximité du mausolée de l’imam chiite Ali al-Charki, dans le sud de l’Irak, où deux voitures piégées ont explosé faisant 14 morts et 60 blessés, selon une source médicale et une source au sein des services de sécurité.

En tout, 51 personnes sont mortes ces dernières heures dans des attentats, Ces attaques, dont la plus meurtrière a visé un barrage de l’armée, portent à 62 le nombre de morts depuis le début du mois de septembre.

A Nassiriya, à 300 km au sud de la capitale irakienne, une bombe placée dans une voiture stationnée à proximité du consulat honoraire de France a explosé vers 9 heures (6h00 GMT), selon une source diplomatique française.

Le consul honoraire n’était pas dans les locaux lors de la déflagration. Selon le site internet de la municipalité, une personne a été tuée et une autre blessée.

Dans la même ville, un attentat à la voiture piégée en face d’un hôtel a fait deux morts et deux blessés, selon le directeur de l’hôpital municipal et une source au sein des forces de sécurité.

L’attaque la plus meurtrière s’est produite dans la nuit de samedi à dimanche, lorsque des inconnus ont ouvert le feu contre un point de contrôle de l’armée, près de Balad, une ville située à 70 km au nord de Bagdad. A l’arrivée des renforts, une bombe placée en bord de route a explosé.

Au total, onze soldats ont été tués et huit autres blessés, selon un colonel et une source médicale à l’hôpital de Balad.

Aux premières heures du matin dimanche, une bombe a explosé près de Kirkouk (nord), sur le parking du siège de la North Oil Company, la société pétrolière publique chargée de l’exploitation des hydrocarbures dans le nord du pays.

Sept personnes sont mortes et 17 ont été blessées, selon un officier de police et un médecin d’un hôpital proche. Les victimes

le parking dans l’espoir d’être recrutées dans l’unité de installations de la société.

A Hawija, à 60 km à l’ouest de Kirkouk, deux personnes ont été blessées dans l’explosion d’une voiture piégée, selon une source sécuritaire et une source médicale.

Plus au nord, à Touz Khourmatou, quatre personnes ont été tuées et 31 autres blessées lors de trois attaques, selon le maire de la ville et un officier de police.

Dans la région de Tal Afar, à 380 km de la capitale irakienne, l’explosion d’une voiture piégée a tué deux personnes et en a blessé sept autres, selon un officier de police et un médecin de l’hôpital de la ville.

Au sud de Samarra, une ville située à 110 km au nord de Bagdad, deux membres des forces de l’ordre, dont un colonel, ont été tués par l’explosion d’une voiture piégée et deux de leur collègues blessés, selon un officier de police et une source médicale.

A Bassora, la grande ville du sud du pays, d’ordinaire relativement peu touchée par les violences, trois personnes ont péri et au moins vingt autres ont été blessées dans l’explosion d’une voiture piégée, ont indiqué une source sécuritaire et une source médicale.

Si les violences ont considérablement diminué par rapport aux sanglantes années 2006-2007, elles restent encore très fréquentes en Irak, plongé depuis plusieurs mois dans une grave crise politique doublée de fortes tensions confessionnelles.

Levif.be avec Belga

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