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Impatience croissante face à l’instabilité au Mali

Le Mali est sommé de composer un gouvernement d’ici la fin du mois pour faire face aux troubles qui secouent le nord du pays depuis des semaines.

L’impatience gagne les pays d’Afrique de l’Ouest. Ces derniers ont exigé, par le biais du président burkinabé Blaise Compaoré, qui a été désigné médiateur de la crise malienne pour la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) que le Mali se dote d’un « gouvernement d’union nationale » d’ici la fin du mois, faute de quoi le Mali devra subir des sanctions.

Passée la date du 31 juillet, « la CEDEAO ne reconnaîtra plus le gouvernement du Mali et le pays sera suspendu de toutes les organisations sous-régionales« , apprend-on dans la quotidien français La Croix. Cet avertissement lancé aux dirigeants maliens traduit une irritation croissante des États de la région face au sur place de Bamako envers les troubles sérieux se déroulant dans le nord du Mali. La CEDEAO est par ailleurs particulièrement critique au sujet du premier ministre Cheick Modibo Diarra, dont elle estime qu’il n’est pas assez coopératif.

Parallèlement, les dirigeants des pays d’Afrique de l’Ouest ont également demandé à la Cour pénale internationale (CPI) de poursuivre les criminels de guerre dans le nord du pays, dominé par les islamistes radicaux.

Alexandre Huillet

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