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« Il est plus que temps » que l’Afrique ait un siège permanent à l’ONU

Il est « plus que temps » que l’Afrique obtienne un siège permanent au Conseil de sécurité, a affirmé jeudi le président congolais Joseph Kabila, à la tribune de l’assemblée générale des Nations unies.

La composition actuelle du Conseil de sécurité, où seuls les Etats-Unis, la Russie, la Chine, la France et le Royaume-Uni jouissent d’un statut de membre permanent, n’est « pas normale », selon M. Kabila. « Il est temps, plus que temps, que cela change. C’est une question de justice, mais aussi la condition de notre efficacité collective », a-t-il dit, sous les applaudissements.

Au yeux du président congolais, l’évolution économique de l’Afrique renforce le plaidoyer pour une meilleure représentation à l’ONU. Le continent compte « six des dix économies les plus dynamiques » de la planète, a-t-il argumenté. La jeunesse de sa population et sa croissance économique « augurent d’un statut de puissance ». Évoquant son propre pays, Joseph Kabila a mis en avant une situation en nette amélioration. « La République démocratique du Congo est de nouveau un pays debout, où la paix retrouvée se consolide chaque jour davantage », a-t-il dit.

Le taux de croissance supérieur à la moyenne africaine, la faible inflation, les réserves de change en augmentation sont quelques-uns des indicateurs mentionnés pour démontrer la bonne santé économique du pays. Quant à la reconstruction, elle se poursuit « à un rythme sans précédent », avec « des routes et des hôpitaux construits en nombre ».

M. Kabila a admis que la RDC avait encore « du chemin à parcourir » en matière de lutte contre la pauvreté et de stabilité. Sans évoquer en détail la situation à l’est du pays, il a promis d’oeuvrer à « préserver la stabilité ». « Nous comptons sur l’accompagnement de nos partenaires », a-t-il dit à ce sujet.

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