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Homs : les 300 derniers rebelles sont bloqués

Le Vif

Les derniers rebelles syriens qui devaient être évacués jeudi de Homs étaient bloqués en soirée à cause du refus d’islamistes de laisser passer des vivres à deux localités chiites encerclées dans la région d’Alep, ont indiqué le gouverneur et une ONG.

L’évacuation de la Vieille ville de Homs (centre), prévue dans le cadre d’un accord entre rebelles et régime, a débuté mercredi, avec le départ de centaines de personnes, et devait s’achever jeudi soir. Mais les 300 derniers rebelles étaient bloqués en soirée dans sept bus qui devaient les conduire à Dar al-Kabira, une localité rebelle plus au nord. Selon Rami Abdel Rahmane, directeur de l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH), l’évacuation a été stoppée car certains groupes rebelles islamistes, qui ne faisaient pas partie des négociations avec le régime, veulent limiter l’entrée de vivres à Zahra et Naboul, deux villes encerclées par les insurgés, à deux camions alors que l’agrément en prévoyait douze. Plus tôt dans la journée, plus de 200 rebelles avaient quitté la Vieille ville, selon le gouverneur de la province de Homs Talal al-Barazi. Mercredi, « 980 personnes, en grande majorité des rebelles et quelques civils, dont des femmes et des enfants » étaient déjà partis.Il s’agit du premier retrait des rebelles d’une grande ville syrienne depuis le début du conflit il y a trois ans, à l’issue d’un accord inédit négocié par le régime et les insurgés, dont les islamistes radicaux du Front islamiste, sous les auspices de l’ambassadeur d’Iran.

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