© Reuters

Harmonie sur la Grèce, moins sur la croissance

La chancelière allemande Angela Merkel et le président français François Hollande ont eu à coeur mardi d’afficher leur harmonie sur le maintien de la Grèce dans la zone euro, mais ont reconnu des divergences sur la croissance.

« Nous voulons que la Grèce reste dans la zone euro », a déclaré Mme Merkel lors d’une conférence de presse commune à Berlin. « Je souhaite comme Mme Merkel que la Grèce reste dans la zone euro », a renchéri M. Hollande, en visite en Allemagne quelques heures à peine après son investiture.

La chancelière allemande a affirmé que la France et l’Allemagne étaient « conscientes de la responsabilité qu’elles ont » pour l’Europe et que les deux pays avaient « le devoir » de travailler ensemble.

Le président français a dit pour sa part vouloir une « relation entre la France et l’Allemagne équilibrée et respectueuse de nos sensibilités politiques ». Mme Merkel a toutefois eu beau affirmer que la presse évoquait « des divergences plus importantes qu’elles ne le sont réellement » entre elle et M. Hollande, quelques points de désaccord sont apparus.

M. Hollande, qui veut accorder plus d’importance à la croissance en Europe là où Mme Merkel donne la priorité à la rigueur, s’est ainsi dit « prêt à tout mettre sur la table lors du conseil européen (du 23 mai), y compris les euro-bonds », jusqu’ici un tabou pour Berlin.

Il a aussi maintenu qu’il voulait renégocier le pacte budgétaire, censé durcir la discipline budgétaire en Europe, pour y adjoindre un volet croissance.

Mme Merkel a pour sa part assuré qu’il y avait « des points d’accord » avec M. Hollande sur la croissance, reconnaissant qu’il s’agissait d’un « concept général » qui pouvait recouvrir différents types de mesures et admettant « des signes de divergences ».

Avec Belga

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Contenu partenaire